Véronique Lalot
Photographier, pour Véronique Lalot, c’est traquer ou provoquer la lumière, la couleur, le mouvement, avec une prédilection pour les activités humaines collectives et anonymes – la ville, la circulation, le chantier, la fête foraine… Certaines séries d’images « blanches » ou « noires » – paysages, brumes, chutes – viennent en contrepoint de cette ligne directrice. Les médias sont variés : photographie noir et blanc, photographie peinte ou démultipliée par des collages et des reliefs, photographie numérique.
Née en 1953, elle vit et travaille à Paris. Premières photos noir et blanc en 1975, pendant ses études à l’École des arts et techniques du théâtre de la rue Blanche. Ensuite et jusqu’en 1999 elle explore diverses techniques : photos-collages, photos-volumes (les sculptographies), photos-peintes (peinture de tirages noirs et blancs avec des encres). Les thèmes sont urbains : les chantiers, les démolitions et les transformations de la ville. Depuis 1999, elle travaille exclusivement en numérique. Elle continue à photographier la ville, ce qui s’y passe (construction, danse, musique, carnaval) mais aussi des paysages en mouvement (chutes d’eau et incendies, tout récemment ).